Un débat avorté !
Nous publions les réponses des deux têtes de liste à l’invitation qui leur était faite par Thierry Baratier d’un débat à trois devant les Varçois. Abandonné par l'un, refusé par l'autre, ce débat à 3 n'aura donc pas lieu. Dommage !
Il faudrait dire désolé, car ce n'est pas Thierry Baratier qui sera brimé comme on veut bien le faire croire, mais bien les Varçois. Ils seront privés d'un débat d'idées, d'une opportunité d'écouter ce que chacun aurait à dire sur un sujet donné et préparé à l'avance. (il paraît qu'il veut faire de la "politique spectacle" dont il serait le Monsieur Loyal)
En fait c’est un double refus grâce auquel chacun se cache derrière son petit doigt. L’un est « expliqué » par une (opportune) « obligation professionnelle » !. A 20H30 ? Trois jours avant le scrutin ? L’autre allègue un risque de manque de « transparence et d’égalité devant l’information ».
Si il est facile de critiquer par écrit – signé ou anonyme – sur un site Internet, il de même facile de présenter un programme devant une salle conquise d'avance. Il est beaucoup plus difficile de dire les choses à voix haute devant les électeurs de tous les bords.
Pourtant, rien n’était imposé ni arrêté. Tout était à décider en commun : thèmes abordés, temps de parole, ordre de prise de parole. Les conditions d’égalité et de transparence auraient été assurées par la concertation entre les 3 listes. ! Quant aux termes « spectacle » ou » joutes oratoires », ils sont un peu méprisants pour les Varçois. Nous les tenons en plus haute estime et les croyons, nous, capables de se faire une opinion objective. Hélas pour ces Varçois, ils n’auront pas droit au débat qu’en tant qu’adultes intelligents, ils méritaient.
Seront-ils traités ainsi dans les années futures si l’une de ces listes était élue ? Ce refus pose un vrai problème pour l’avenir d’un débat démocratique, transparent et courageux dans notre commune…Les Varçois devront avoir cela à l’esprit le 9 mars !
Thierry Baratier a joué la transparence, Didier Rouveure et Jean-Jacques Bellet en ont décidé autrement.
Pour proposer un tel débat, il faut avoir du courage ; pour relever le défi, il en faut également.
Thierry Baratier l'a eu – les autres non. Mais pour devenir le premier édile de la commune, il nous faut un homme de courage.
Encore une fois rendez-vous le 9 mars …. aux côtés du plus courageux!